Plus de 150 légendes et contes publiés en albums et recueils
L’écriture est arrivée dans ma vie par un beau cadeau. Caroline Drouault, alors éditrice pour le Sorbier, aujourd’hui aux éditions les éléphants, assiste à ma visite contée au musée du Quai Branly. Elle me demande d’écrire un conte pour la collection « les enfants d’ailleurs ». Je refuse tout d’abord d’écrire ce qui est de la tradition orale, puis mes amis des Marquises insistent : « Tu es celle qui fait le lien, tu dois le faire ». Alors j’ai accepté et quand Hina est sorti, j’ai dit « plus jamais », il y a une faute dans le titre ce n’est pas Vahiria mais Vaihiria ! Je ne l’ai pas vu à temps.
Ensuite, un autre cadeau, Pascal Fauliot. A son tour, il insiste pour me faire entrer dans la collection « Contes des sages » au Seuil. Je me rappelle de ce jour, à Bastille, autour d’un thé avec un nuage de lait où il me dit : « Personne ne connaît ce répertoire et nous avons besoin du mana, de la force des guerriers du Pacifique, le monde doit être nommé». Alors j’ai comme « obéi » à cette place, celle de la passeuse entre deux mondes et depuis 2009 ce sont plus de 150 légendes d’Océanie et du monde pour lesquelles j’ai choisi les mots, les images, les couleurs, les rythmes, les parfums. J’ai appris à écrire en écrivant, je l’avoue, et mes éditrices ont eu beaucoup de bienveillance sans laquelle je n’aurai pas grandi ainsi.
Je mesure les années de travail, les nuits très courtes, les yeux usés, mais surtout l’accès unique à ce répertoire autrefois disponible dans des livres d’anthropologie ou ethnologie, ou même de navigateurs, de collectes anciennes ou les miennes et je suis ravie de pouvoir vous les offrir aujourd’hui.
Illustratrice
J’ai eu la chance très jeune de pouvoir faire des études artistiques avec des profs qui m’ont poussée à tout essayer. Mes dessins prenaient des dimensions extravagantes, des collages, des superpositions, mais il y avait toujours des copains qui dessinaient mieux, alors j’ai laissé dans un coin ce plaisir d’expression.
Presque 25 ans après, il y a eu la pandémie. Enfermée sur l’île de Pâques durant quasi 3 années, j’ai eu besoin de silence, de paix alors après la danse du conte, celle des mots et bien j’ai laissé danser mes mains.
Rencontres artistiques
Salon du livre
Pour les interventions en école liées à un salon du livre, nous pouvons choisir ensemble le.s livre.s mis en avant. De 2 à 4 interventions en classe/jour. Tarif Charte des auteurs.
S’il n’y a pas d’interventions en école au préalable, nous choisirons un spectacle afin de mettre en avant les publications.
Rencontres
Le légendaire du Pacifique
Héros et héroïnes, héritage commun pour des îles éloignées de milliers de kilomètres. Y a t-il une spécificité ou un écho avec le légendaire d’Europe ?
Raconter en musée, sur expositions
Le conte comme médiateur culturel. Quelles approches, quels jeux autour des objets ?
Langues autochtones
L’importance, l’engagement et l’action afin de conserver une langue comme celle de l’île de Pâques alors que moins de 10% de la nouvelle génération sont locuteurs.
Monter sa maison d’édition
Pourquoi éditer ? Qui éditer ? Quels engagements pour conserver une langue ?
L’histoire de Moai Editions, premier éditeur jeunesse sur l’île de Pâques.
Ateliers
Entrez dans votre légende
Ateliers d’écriture adapté selon le niveau (du primaire au tout public)
Le corps du conteur
Depuis bientôt 20 ans que je danse les histoires, venez vous essayer à la puissance du geste et découvrez le vocabulaire de votre corps afin de vous libérer fasse aux histoires, fasse au public. (avoir une pratique du conte)
Le conte comme médiateur culturel
Je pioche dans mes 13 années passées au Musée du Quai Branly ou à raconter dans de nombreux lieux prestigieux, pour vous aidez à trouver les ressorts possibles afin de donner une dynamique à vos interventions, ainsi qu’une interaction juste entre ce que l’on veut montrer et le public.